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L'A400M Atlas poursuit ses expérimentations en vol pour le largage de parachutistes par les portes latérales

L'A400M Atlas poursuit ses expérimentations en vol pour le largage de parachutistes par les portes latérales

© R. Nicolas-Nelson / Armée de l'air - Un A400M de l'ET 1/61 «Touraine» lors d'un vol d'entraînement.

© R. Nicolas-Nelson / Armée de l'air - Un A400M de l'ET 1/61 «Touraine» lors d'un vol d'entraînement.

Aujourd'hui, l'Armée de l'air française et l'Escadron de Transport 1/61 «Touraine» disposent de treize A400M Atlas qui assurent principalement des missions de transport stratégique entre la métropole et les théâtres d'opérations (Sahel, Levant, …) et depuis quelques temps des missions de transport tactique avec des posés sur terrain sommaire comme récemment à Madama (nord Niger).

Mais l'A400M doit encore relever de nombreux défis pour être considéré comme pleinement opérationnels. Outre la question du ravitaillement en vol des avions de combat, vers fin 2018, et celui des hélicoptères H225M Caracal, en 2021, la problématique du largage simultané des parachutistes par les deux portes latérales restait elle aussi à résoudre. Mais il semblerait qu'une avancée en la matière a été faite en cette fin d'année 2017.

En effet, dans le bulletin Béret Rouge (n°248) de décembre 2017, il y est fait mention d'une campagne de qualification «Mass jump» organisée par la Direction Générale de l'Armement (DGA). Cette campagne «concluante», conduite avec des parachutistes de la 11ème Brigade Parachutiste (BP), a permis de poursuivre les expérimentations concernant le largage de paras en EPC, pour Ensemble de Parachutage du Combattant. 

Sur son site Internet, la DGA explique que l'EPC «est un système modulaire de parachutage individuel destiné au largage massif de fantassins parachutistes équipés avec charge, par sauts automatiques à partir des aéronefs de transport tactique en service». Il est «conçu pour assurer une mise à terre de l’utilisateur dans des conditions de sécurité accrue et de confort à l’ouverture et sous voile amélioré par rapport à l’EPI» (Equipement de parachutage individuel), qui était alors en service avant l'arrivée en 2010 de l'EPC.

Toutefois, pour permettre le largage des 116 parachutistes que peut transporter l'A400M dans sa soute, il a été nécessaire, entre autres, de rallonger toutes les sangles d'ouverture automatique (SOA) de l'EPC, qui étaient auparavant trop courtes. Pour rappel, la SAO est accrochée à un point fixe ou sur un cable installé à l'intérieur de l'avion largeur. Lorsque le parachutiste saute, cette sangle se déroule, se tend et permet de sortir le parachute.

Dans l'édito du bulletin, le commandant de la 11ème BP, le général Patrick Collet, souligne que « la campagne de "mass jump" A400M/EPC a été concluante et nous permet d’envisager la reprise des sauts EPC en mars 2018».

Plus d'informations à venir prochainement…