Après plusieurs jours de recherches de la part des forces armées espagnoles, associées aux forces armées marocaines, l'Espagne a retrouvé les débris de l'hélicoptère AS332 Super Puma de l'Ejército del Aire (armée de l'air espagnole) qui s'est abîmé dans l'Océan Atlantique, aux larges des côtes du Sahara Occidental, avec trois aviateurs à son bord, le Jeudi 22 Octobre 2015.
L'épave a été retrouvée par quarante mètres de fond avec l'aide des radars de bord des dragueurs de mines Turia et Júcar appartenant à l'Armada Española. Des plongeurs militaires espagnols ont alors rejoint l'épave afin de confirmer qu'il s'agissait bien de l'hélicoptère qui était recherché, et de confirmer la présence des trois aviateurs espagnols, qui sont donc décédés dans le crash de l'appareil.
Le Ministre espagnol de la Défense, Pedro Morenés, a rencontré les familles des victimes et a indiqué, lors d'une conférence de presse, que la priorité était de «récupérer les corps et de les amener à bord du [navire militaire] Rayo». Cependant, cette étape a pris un peu plus de temps que ce qui était prévu raison des «conditions météorologiques terribles dans la région».
Toutefois, les corps ont été repêchés et une cérémonie militaire a eu lieu afin de leur rendre hommage et de les décorer à titre posthume.
El funeral por José, Saúl y Jhonander finaliza con el homenaje a los caídos. D.E.P. pic.twitter.com/VsSIUQMFDC
— Ejército del Aire (@EjercitoAire) 1 Novembre 2015
Annoncés sains et saufs dans un premier temps par une annonce des forces armées du Maroc, les trois aviateurs n'avaient en réalité jamais été récupérés par les équipes SAR (Search And Rescue) ni même par le bateau de pêche marocain. Le Ministère espagnol de la Défense craignait notamment que les trois militaires aient été capturés par des pirates qui auraient demandé une rançon.
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