Les hélicoptères Fennec de l'Armée de l'Air ont effectué 500 missions en Centrafrique

Photo : via EMA - Un hélicoptère Fennec en Centrafrique.

Depuis le 05 Décembre 2015, la France est engagée en République de Centrafrique avec son opération Sangaris, qui a pour but "d'apporter la sécurité, rétablir la stabilité en Centrafrique et protéger la population". Bien que cette opération soit essentiellement constituée d'éléments issus d'unités terrestres, Paris engage également des moyens aériens comme des hélicoptères Puma et des Tigre HAD de l'Armée de Terre, ainsi que deux hélicoptères Fennec de l'Armée de l'Air.

C'est dans ce cadre là que les deux hélicoptères Fennec, dont l'un provient de l'Escadron d'Hélicoptères 3/67 "Parisis" et le second du 5/67 "Alpilles", viennent de franchir le cap de 500 missions au-dessus du territoire centrafricain.

En effet, selon un article de l'Armée de l'Air, publié Mercredi 11 Mars, "Jeudi 05 mars 2015, le détachement d’hélicoptères Fennec a réalisé sa 500è mission". L'article en question précise que "ce vol, réalisé dans le cadre d’une mission de reconnaissance dans le Sud-Ouest du pays, souligne le professionnalisme des équipages et des mécaniciens" qui œuvrent quotidiennement depuis le camp français de M'Poko, situé sur l'aéroport international de Bangui.

Sur place, les hélicoptères Fennec ont pour objectif de mener des missions de reconnaissance à l'aide d'appareils-photos et de mener des missions d'appui-feu au profit des troupes françaises au sol, qui seraient prises à partie par des groupes armés, hostiles à la présence française.

Les deux hélicoptères, qui participent pour la toute première fois à une opération extérieure, donnent pleinement satisfaction dans leur utilisation au quotidien, via leur canon de 20mm, monté sur le côté droite de l'aéronef.

Le 10 Janvier 2014, au cours d'une de ces missions, un hélicoptère Fennec a été touché par une balle au-dessus de Bangui, la capitale de la Centrafrique. A cette occasion, l'équipage n'a pas été blessé par cet impact et, selon l'Etat-Major des Armées, il aurait continué sa mission normalement.