"La chasse aux ours" :
Depuis le début de la Guerre Froide à la suite de la seconde guerre mondiale, et l'entrée en service des bombardiers russes à très long rayon d'action Tu-95 "Bear", les différents pays de l'OTAN n'ont pas cessé d'intercepter ces aéronefs aux frontières de leur espace aérien national respectif.
Une photo et une vidéo, issues de deux époques totalement différentes, et dont le contexte géopolitique international a considérablement muté, permettent de voir que certaines choses ont peu évolué, ou presque.
1984 :
Cette image est issue du négatif de la caméra Omera 33 d'un Mirage F1-C de l'Armée de l'Air qui a intercepté ce Tu-95 "Bear" au-dessus de l'Océan Atlantique, non loin de l'espace aérien français.
Alors que le bombardier russe provenait de Cuba, et il qu'il rentrait en URSS, la permanence opérationnelle, qui était déjà basée à Landivisiau, dans le Finistère, a décollé sur alerte après les informations envoyées par les forces armées britanniques.
Ce jour-là, l'interception de cet "Ours" était doublement intéressante pour la France car le Tu-95 était une version spécialisée dans la collecte de renseignements d'origine électro-magnétique.
Lorsque les Mirage F1-C étaient en permanence opérationnelle, il y aurait, sauf erreur, seulement deux interceptions réelles, dont celle-ci.
2015 :
Mercredi 28 Janvier, un Mirage 2000-5F du Groupe de Chasse 1/2 "Cigognes" et un Rafale B de l'Escadron de Chasse 1/91 "Gascogne", qui assuraient la permanence opérationnelle, ont intercepté un Tu-95 "Bear".
Quelques minutent auparavant, ce sont des Eurofighter Typhoon de la Royal Air Force qui ont intercepté ce bombardier.
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