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Depuis plusieurs semaines maintenant, les Etats-Unis, en parallèle de leurs frappes aériennes, réalisent des missions d'aide humanitaire en larguant des tonnes de vivres et d'objets de première nécessité, en coopération avec le Royaume-Uni, le Canada, la France, et l'Australie. Au cours d'une de ces missions, un C-130J Super Hercules, appartenant à la Force Aérienne Royale Australienne, a été visé par des tirs provenant de positions tenues par les jihadistes de l'Etat Islamique en Irak et au Levant, qui a instauré un Califat à cheval sur le territoire irakien et syrien.
Alors que l'appareil s'apprêtait à larguer des palettes d'eau, des produits d'hygiènes, et des denrées alimentaires, à une altitude d'environ 300 mètres, l'avion de transport australien a été visé par des tirs de mitrailleuses lourdes et d'armes légères. Les jihadistes, rapporte un quotidien local, auraient visé l'aéronef via le bruit qu'il occasionnait, étant donné que l'appareil évoluait de nuit, et qu'il était difficile à repérer.
Des avions de chasse américains, qui opéraient dans la zone, ont été envoyés sur place afin de détruire les cibles qui visaient le C-130J Super Hercules australien. Guidés par un E-8 JSTARS de l'US Air Force, un avion de guerre électronique et de renseignement, capable de détecter les véhicules ennemis au sol, les avions de chasse américains ont alors frappé les positions afin de faire cesser les tirs.
Une source proche de l'opération a déclaré à un journal australien que "l'appui aérien de l'aviation américaine a été très efficace".
L'Australie a déployé des avions de transport C-130J Super Hercules et C-17 Globemaster III afin de lancer des missions d'aide humanitaire aux milliers de réfugiés, de différentes religions, qui fuient les jihadistes de l'Etat Islamique.
Photo : (c) RAAF - C-130J Super Hercules de la Force Aérienne Royale Australienne.
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Mise à jour 12h00 - 02/09/14 : Le Premier Ministre australien, Tony Abbott, a démenti qu'un C-130J Super Hercules a été délibérément pris pour cible lors d'un largage de matériels humanitaires au-dessus de l'Irak.
Il a notamment déclaré que "oui, ils volaient dans une région de combat, donc il y a très bien pu y avoir des tirs dans cette région", cependant, il ne dispose d'aucunes informations qui lui feraient penser qu'ils "ont essuyé des tirs directs". Il a notamment précisé que des missions de parachutage "sont pleines de risques dans des zones de combat".
